Conserver - Restaurer

La profession de conservateur restaurateur.

Au  XXème siècle apparait une nouvelle conception de la restauration marquée par une collaboration étroite entre scientifiques et restaurateurs, on abandonne la restauration à la peinture à l’huile et une technique d’allègement du vernis est mise au point. La charte de Venise (1964) est adoptée et définit, sur un plan international, les grandes règles de la conservation et de la restauration du patrimoine.

A partir de cette époque des écoles apparaissent un peu partout en Europe. En France il existe plusieurs écoles à Paris on peut citer l’INP et une maitrise en restauration du patrimoine à la Sorbonne ce sont des formations public sur concours et  très sélectives avec  de toutes petites promotions, et une école privée l’école de Condé sur Lyon et Paris ce sont des formations sur 5 ans qui donnent un diplôme d’état.

Une déontologie à respecter.

Souvent confondu avec un métier d’artiste peintre ou d’artisan d’art. Le conservateur restaurateur est un professionnel qui a suivi une formation longue, dont la mission essentielle est de préserver le patrimoine culturel. Il lui incombe d’examiner l’œuvre et d’établir un constat d’état, d’assurer sa conservation et sa restauration.

Dès l’instant où un objet est confié à un restaurateur, quel que soit le bien, sont état, sa valeur ou son époque,  le professionnel est investi d’une responsabilité, non seulement à l’égard de l’objet lui-même mais aussi de son propriétaire et du créateur de l’objet.

Sa formation spécifique lui permet d’intervenir avec des traitements appropriés et un code déontologique reconnu au niveau international.

En 1991, L’ECCO (confédération européenne des organisations de conservation-restauration) établit un code éthique et définit d’une part les exigences de la formation, de l’autre, celles du métier.

Le restaurateur se doit de respecter les trois lois fondamentales de la restauration contemporaine :

« Lisibilité, stabilité, et réversibilité. »

Lisibilité : la restauration  en respectant l’aspect esthétique et historique de l’œuvre doit rendre  l’image lisible sans  altérer  et déformer l’unité de l’image.

Stabilité : les matériaux utilisés devront être d’une qualité et d’une stabilité parfaite, pour ne pas infliger d’altération à la matière originale.

Réversibilité : chaque intervention et chaque matériau appliqué sur l’œuvre pourront être enlevé sans causer de dégât à l’œuvre original.